Publié le : 06 juillet 20203 mins de lecture

Dans une zone aussi densément peuplée comme l’est la Région de Bruxelles-Capitale, le secteur du commerce de détail s’intègre dans le projet de ville et le développement socioéconomique.

Les autorités régionales bruxelloises ont défini le commerce de détail comme un secteur dont le développement doit être encouragé de manière prioritaire. Tous les documents de politique économique élaborés ces dernières années par le gouvernement bruxellois situent le secteur parmi ceux à privilégiés, à l’instar de l’horeca, la construction-rénovation et les secteurs des TIC et de l’environnement.
Le gouvernement a d’ailleurs élaboré un schéma de développement commercial qui a hiérarchisé la centaine de quartiers commerçants présents en Région bruxelloise, en identifiant : les quartiers à vocation suprarégionale, ceux dont le rayonnement s’étend sur plusieurs communes, les quartiers dont la clientèle est locale, ou encore les quartiers touristiques. La présence ou l’absence des différents types de commerces, la qualité du mix commercial, le profil de la clientèle, les difficultés d’accessibilité ont, entres autres, fait l’objet d’un examen. L’option prioritaire du schéma de développement commercial vise à dynamiser et à renforcer le développement des quartiers commerçants existants. Une attention particulière est accordée aux quartiers du Bas et du Haut de la Ville, pour lesquels le schéma formule des recommandations.

Privilégier la mixité et la qualité

Dans la foulée, la déclaration gouvernementale prévoit l’élaboration d’une ordonnance sur la mixité commerciale, qui a pour but de renforcer la qualité des commerces en tenant compte de divers facteurs, dont l’identité et l’image véhiculées par les divers quartiers commerçants. Cette ordonnance répond à la demande des organisations de classes moyennes bruxelloises, mais aussi de nombreux commerçants, en faveur d’une régulation qualitative des nouvelles implantations commerciales dans les quartiers commerçants.
Enfin, Bruxelles dispose d’une Agence régionale pour l’investissement urbain et le management transversal des quartiers commerçants (Atrium), chargée d’initier, d’aider au développement de projets d’implantations commerciales et de mener des actions pour améliorer l’attractivité des noyaux commerciaux. La maîtrise foncière publique de rez-de-chaussée commerciaux et le retour du logement au-dessus des commerces font aussi partie des missions d’Atrium.